mercredi 13 novembre 2019

L’exécutrice, tome 01 : Le baiser de l’araignée – Jennifer Estep


Résumé


On l’appelle l’Araignée. C’est une tueuse professionnelle qui maîtrise le pouvoir de la pierre lui permettant d’entendre les graviers comme les montagnes et celui de la glace. Depuis qu’un tueur maîtrisant l’air a assassiné son mentor, elle ne pense qu’à sa vengeance.

Avis

Je n’ai pas lu le livre mais je l’ai écouté et en anglais. C’était ma première expérience en matière d’audio-livre mais j’en parlerai plus tard.
J’ai été emportée par l’histoire. Je m’attendais à un bit-lit sympa mais sans plus et au final, j’ai été totalement conquise. Il rejoint mes séries favorites du genre aux côtés de Charley Davidson.
On se retrouve dans un monde où les vampires, nains, géants et autres sont totalement intégrés dans la société. La magie est également présente en la personne des élémentalistes qui, comme leur nom le laisse deviner, maîtrisent les éléments. La plupart en maitrise un seul mais quelques uns, plus rares, en maîtrisent plusieurs.
C’est le cas de notre héroïne Gin qui contrôle à merveille la pierre et moins bien la glace. Depuis le meurtre de sa famille, elle survit en vendant ses services d’assassin et elle est la meilleure dans ce domaine. Elle n’a pas froid aux yeux et elle ne s’embarrasse pas de remords ou de sentiments tout en étant pas une ordure complète. C’est une femme complexe qui refuse de se laisser faire. Elle a un humour mordant qui m’a fait rire à plus d’une reprise.
Après le meurtre de son mentor, elle s’associe avec le fils de celui-ci et un policier (au malheur de ce dernier). Ensemble le trio va s’efforcer de découvrir qui se cache derrière le meurtre et la conspiration qui l’entoure.
L’enquête est très intéressante, il y a plein de rebondissements et contrairement à d’autres, elle ne fait du surplace à aucun moment. Même si selon moi, il est assez facile de découvrir qui est le meurtrier, on ne s’ennuie jamais.
L’histoire est passionnante, les dialogues sont plein d’humour et de traits d’esprit et les personnages attachants. Tout est réuni pour une lecture agréable qui vous fera passez un très bon moment. Je le recommande pour les fans du genre.

Quand Alice rencontre Alice – Caroline Quine


Résumé

L’escroc pensait bien avoir tout prévu. Son plan était parfait. Il suffisait de voler la sacoche du facteur d’abord. Tant pis si le pauvre homme encourait le seul blâme d’une carrière irréprochable. Et puis…
Et puis cela ne se passa pas du tout comme il l’avait imaginé. Pas du tout ! 
Pour commencer, le facteur était un vieil ami d’Alice, et la jeune détective américaine n’a pas l’habitude de laisser ses amis dans l’embarras. Ensuite, l’escroc avait oublié de prévoir autre chose : ce que ferait Alice Roy le jour où elle rencontrerait… Alice Roy !

Avis

En trouvant ce livre, j’ai été super excitée. Le titre m’intriguait depuis des années et je me demandais ce qui se cachait derrière dans ce volume qui est une des premières entrées de la saga.
Alice est cette fois à River City où une fois de plus l’aventure frappe à sa porte. Et ce n’est pas de un mais de deux mystères qu’elle va devoir se charger cette fois. D’un côté, la sacoche de son ami facteur disparaît devant chez elle. De l’autre, juste avant la disparition, celui-ci vient de lui remettre une mystérieuse lettre d’Angleterre qui va la mettre sur la piste d’une héritière.
Alice est une fois de plus une jeune fille aimable qui se plie en quatre pour aider son entourage. Elle va même parfois si loin que s’en est un peu ridicule. Mais bon, il ne faut pas perdre de vue que ces livres sont ancients et qu’à l’époque, elle représentait sans doute l’héroïne modèle.
Je dois bien avouer que j’ai été fort déçue par l’intrigue. Alice a très vite une intuition par rapport à un des mystères mais contrairement à d’habitude, elle prend son temps pour agir, trop de temps selon moi. Du coup, on se retrouve sans véritable enquête d’un côté et de l’autre côté, la réponse vient à notre détective sans que celle-ci n’y soit pour grand chose. Au final, il n’y a pas de réelle enquête et on se retrouve à suivre un enchaînement de malchances et de coïncidences sans grand intérêt.
Heureusement, Ned, le copain/cavalier d’Alice, fait une apparition (bien trop brève) dans l’histoire. La relation entre lui et Alice est une chose que j’apprécie tout particulièrement dans la saga. Dans ce tome, malgré sa présence, Ned doit n’avoir que quelques lignes de dialogue sans importance et n’apporte pas grand chose à l’enquête.
Pour finir sur du positif, j’ai tout de même eu plaisir à retrouver Alice et son entourage. Il y a Sarah, la gouvernante et mère de substitution de la jeune fille, qui apporte une touche de chaleur. Et puis, il y a l’ambiance de cette saga, pleine de bienveillance et où tout finit toujours bien. Lire un Alice me donne toujours un sourire et m’apporte un peu de calme.
En conclusion, une lecture décevante mais qui sera sans doute quand même appréciée par les nostalgiques des enquêtes d’Alice. Pour ceux qui veulent découvrir ou faire découvrir, je vous conseillerais de passer votre chemin.

vendredi 8 novembre 2019

Alice et le valet de pique – Caroline Quine

Résumé

Propriétaire du plus grand magasin de Chicago, M.
Fitzhugh vit un véritable cauchemar. Un sinistre farceur semble vouloir sa ruine ! Tout à commencé par des plaisanteries sans conséquence, genre farces et attrapes, mais voilà que, maintenant, le triste individu s’attaque aux clientes… Alice, appelée à la rescousse, saura-t-elle démasquer ce vandale qui signe tous ses sabotages d’un valet de pique ?

Avis

J’ai récemment trouvé, à une brocante, deux livres de cette série que je dévorais quand j’étais enfant. C’était pour moi deux trésors qui ont fait de cette journée, une très bonne journée.
Avant de les lire, j’avais une certaine appréhension puisque avec la vingtaine et la lecture d’un tas d’autres livres, mon avis n’est plus du tout pareil. Malgré tout, j’ai passé un très bon moment avec Alice.
On retrouve cette dernière avec ces deux acolytes de toujours, les cousines Marion et Bess. Cette fois, elles sont à Chicago où un nouveau mystère exige les talents de détective d’Alice. On se retrouve transporté à leurs côtés dans un de ces grands magasins de luxe du siècle passé. Ce magasin et l’atmosphère qui l’entoure est indéniablement un des points forts du roman.
L’intrigue est très sympa et elle s’enchaîne bien. En plus, on a droit, en prime, à quelques retournements de situations. Bien sûr, l’histoire reste assez simple et le coupable est facile à deviner. Mais on apprécie quand même l’enquête.
Les personnages secondaires ne sont absolument pas développés et on ne retrouve malheureusement pas Ned, le cavalier d’Alice.
Alice et ses amies sont des héroïnes sympathiques même si elles ont un côté très désuet qui semble peu vraisemblable surtout dans notre monde actuel. Elles ont une certaine naïveté et gentillesse qui peuvent être assez agaçantes par moment. On sent que leur monde est facile et avec peu de nuances. Néanmoins, elles restent des jeunes filles indépendantes et sûres d’elle qui transmettent des valeurs justes. Même si on a parfois envie de les secouer, elles sont attachantes et on les suit avec intérêt.
En conclusion, j’ai fort apprécié ce tome. Il plaira sans doute beaucoup aux jeunes détectives et aux nostalgiques comme moi. Comme le reste de la saga, c’est une lecture agréable parfaite pour un moment de détente sans prise de tête.

mardi 5 novembre 2019

Truly Devious, tome 1 - Maureen Johnson

Résumé 

Ellingham Academy is a famous private school in Vermont for the brightest thinkers, inventors, and artists. It was founded by Albert Ellingham, an early twentieth century tycoon, who wanted to make a wonderful place full of riddles, twisting pathways, and gardens. "A place" he said, "where learning is a game."

Shortly after the school opened, his wife and daughter were kidnapped. The only real clue was a mocking riddle listing methods of murder, signed with the frightening pseudonym, Truly Devious. It became one of the great unsolved crimes of American history.

True-crime aficionado Stevie Bell is set to begin her first year at Ellingham Academy, and she has an ambitious plan: She will solve this cold case. That is, she will solve the case when she gets a grip on her demanding new school life and her housemates: the inventor, the novelist, the actor, the artist, and the jokester. But something strange is happening. Truly Devious makes a surprise return, and death revisits Ellingham Academy. The past has crawled out of its grave. Someone has gotten away with murder.

Mon avis

J’ai beaucoup aimé cette lecture. On rencontre Stevie Bell, une adolescente fan de « true crime » qui rentre dans cette école, Ellingham Academy, où il y a eu un meurtre des années auparavant. En bref, le rêve pour elle. Seulement, il tourne rapidement au cauchemar quand le passé rattrape le présent. En effet, le meurtrier qui n’avait laisser comme indice qu’une lettre signée Truly Devious semble avoir frappé à nouveau. 


Depuis toujours, je suis passionné par les histoires avec des détectives amateurs : j’ai commencé avec les Futékati en bibliothèque rose, puis les Alice en bibliothèque verte et depuis, je n’ai pas arrêté. Donc, j’ai craqué pour ce livre sans avoir lu aucun avis juste séduite par ce résumé (et pour être honnête, la couverture aussi (et oui je suis faible))

Le résumé vous semble intéressant à vous aussi? Et bien, foncez! Parce que ce roman vous donnera tout ce qu’il promet : un mystère, un meurtre, un tueur insaisissable et une héroïne qui s’efforce de tout résoudre.

L’histoire commence assez lentement. J’ai vu que certains lecteurs étaient agacés par cette lenteur mais pour moi, ce n’était pas du tout dérangeant. On est plongé dans l’académie avec Stevie et l’attention avec laquelle Maureen Johnson nous décrit cette école un peu spéciale nous permet de vraiment ressentir l’ambiance de cet environnement.

On va alterner entre présent et passé : le mystère originel et celui d’aujourd’hui. Les histoires s’entremêlent, on pense comprendre mais on se trompe. On avance pas à pas avec Stevie et on est importée avec elle sur les traces de ces mystères.

Autour de Stevie, des tas de personnages vont graviter et ils sont tous extrêmement développés. Ils sont une des forces de ce roman. Il y a une grande diversité également avec des personnes de couleurs, appartenant à la communauté lgbt+, en chaise roulante, souffrant d’anxiété, ayant des problèmes de sociabilité. Stevie, elle-même, est un personnage formidable. Je me suis identifiée à elle : j’adore regarder des vidéos sur des crimes réels, je fais aussi des crises de panique. D’ailleurs, celles-ci sont très bien représentées et ressemblent vraiment aux crises que j’ai pu avoir. 


Et la fin... alors, la fin m’a achevée. Je ne sais plus rien, je ne comprends plus rien! Le mystère est loin d’être résolu puisqu’il s’agit d’une trilogie et je meurs d’envie de me jeter sur la suite. Sauf que comme le troisième tome n’est pas encore sorti je me retiens. Il paraitra le 20 janvier

En résumé, amateur de meurtre et de mystère, n’hésitez pas ce livre est pour vous.

samedi 2 novembre 2019

Le garçon au sommet de la montagne – John Boyne

Résumé

A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, Pierrot vit à Paris avec ses parents, ignorant tout des nazis. Devenu orphelin, il est envoyé chez sa tante, en Allemagne, dans une maison au sommet d’une montagne.
Ce n’est pas une maison ordinaire. Le Berghof est la résidence d’Adolf Hitler. Pierrot va découvrir là un autre monde, fascinant et monstrueux.

Avis

John Boyne est également l’auteur de L’enfant en pyjama rayé qui est selon moi bien meilleur que celui-ci. Même si le livre reste bon, quand on le compare à l’autre, il paraît bien pâle.
Par contre, ce roman a un point de vue assez original puisque Pierrot, le garçon dont on suit l’histoire vit dans la maison de vacances de Hitler qu’il côtoie par moments. Il détone dans les héros de la littérature du genre puisqu’en grandissant entouré des idées d’Hitler celles-ci finissent par empoisonnés l’esprit de Pierrot. D’un enfant normal au début, on finit par se retrouver avec un personnage franchement antipathique. C’est ce « héros » atypique qui fait la richesse du livre. Pierrot n’est pas un nazi convaincu et serait sans doute devenu quelqu’un de bien mais en étant en permanence soumis au nazisme, il finit par ne plus bien voir la frontière entre le bien et le mal. Quand il finit par être assez grand pour penser par lui-même, il est trop tard et que ce soit par lâcheté, par peur ou par honte, il ne revient pas en arrière.
Du côté des personnages, on en a heureusement quelques uns plus sympathiques dont la tante de Pierrot.
Le livre est assez jeunesse et il me parait idéal pour les enfants et pour leur faire comprendre le principe d’embrigadement et de comment des enfants deviennent des monstres un peu malgré eux. Il peut être très facilement rattaché à des guerres beaucoup plus actuelles.